L’émir de Dubaï, la princesse de Jordanie et le divorce à 650 millions d’euros





Le montant des compensations que le cheikh émirati Mohammed Ben Rachid Al-Maktoum a été condamné à payer, par une cour londonienne, à son ex-épouse, Haya Bint Al-Hussein, fait de cette affaire la séparation la plus chère de l’histoire de la justice britannique.
Un retentissant procès pour divorce, à Londres, est venu lever un coin du voile qui masque l’opulence et la violence régnant dans certains palais du Moyen-Orient. Un tribunal londonien a condamné le cheikh Mohammed Ben Rachid Al-Maktoum, émir de Dubaï, à verser 554 millions de livres sterling (650 millions d’euros) d’indemnités à son ex-femme, la princesse Haya Bint Al-Hussein, fille de feu le roi Hussein de Jordanie mardi 21 décembre 2021 .
Le procès a révélé comment l’émir a tenté d’intimider son ancienne épouse, a essayé d’acheter en secret la maison voisine de sa résidence de campagne, et a utilisé le logiciel de cybersurveillance Pegasus pour infiltrer ses téléphones portables et ceux de ses collaborateurs. « Il constitue un risque grave pour la sécurité [de la princesse] et de ses enfants », a estimé le juge Philip Moor.