Le Secrétaire britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a récemment déclaré l'impossibilité du retour des Chagossiens sur les îles Chagos, notamment sur Diego Garcia, invoquant la nécessité de maintenir la sécurité dans un monde instable. Cette affirmation fait suite aux négociations annoncées par l'ancien ministre des Affaires étrangères, James Cleverly, avec Maurice sur l'avenir des îles Chagos, suscitant la colère des Chagossiens. L'accent mis par Cameron sur l'importance stratégique de Diego Garcia, partagée avec les États-Unis, révèle la priorité accordée aux intérêts militaires dans un contexte de conflits mondiaux.

Le refus britannique de restituer les îles Chagos, malgré les condamnations internationales, soulève des questions sur son engagement envers les droits de l'homme et le droit international. La population chagossienne, déplacée de force en 1973, a été privée de compensations et confrontée à la discrimination raciale. La décision britannique dépend largement de l'approbation américaine, mettant en lumière les enjeux géopolitiques entourant la base militaire de Diego Garcia.

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